lundi 28 juillet 2014

« A l’inverse des hommes, l’océan se retire pour que la mer garde ses poissons. »

On ce retrouve emporter par le vent de la vie, le vent qui nous emmène ou bon lui semble. On ce retrouve emporter par ce vent en ouvrant grand nos voiles pour éviter de devoir regarder cette carte de navigation, cette carte qui à l'air bien compliqué à lire. On ne sait pas quoi en faire, on ne sait pas comment le faire mais on sait que le voyage sera compliqué lorsque que le moment sera venu de prendre les commandes du navire. On tangue, on tangue et on ce laisse emporter puis on ce rend compte que le vent à tournée. Il nous emmène... ou bon lui semble...Puis on ce heurte! Un Iceberg gigantesque nous heurte! Notre navire blessé, commence les questions, les questions sans réponses celles qui pourtant pourrait nous ramener à trouver une solution. Alors on cherche, dans sa boite à outil, on cherche l'instrument qui nous sauvera. Un morceau de file, une morceau de bois, un morceau de tissu, le tour est joué.! On arrivera peut être à gagner le port grâce à ces quelques rafistolages à deux soues...A l'horizon voici le port. Enfin! On se rappel de notre voyage celui qui nous à fait peur...celui qui aurait pu nous prendre...celui qui à réveiller en nous des instincts de vie.

Tel un loup qui goûte le sang d'humain pour la première fois de sa vie, on est pris par cette odeur. Celle de la vie.On ce sent vivre, on ce sent humain, on sent sa chair, on découvre ce qui nous fait.
Il va falloir reprendre les voiles, pas le choix! Aucun autre chemin de retour s'offre à nous. Réparer et retaper pour que le bateau puisse reprendre la route. Le temps de rentrer chez soi. On essaie temps bien que mal à déchiffrer cette carte, à contourner les tempêtes, les courants. On entame nos dernière provisions, on essaie de s'en sortir comme on peut. La fatigue et la faim commence à ce faire sentir mais on sait qu'il faudra tenir bon, le temps d'être sur terre ferme, il faudra rester en vie. On ne compte que sur soit même. Personne ne peut nous aider. Autour de nous, un banc de requins, d'énorme bestioles qui attendent patiemment qu'on ce laisse aller pour nous dévorer. Non ce n'est pas le moment! Je ne finirais pas ainsi! Je ne me laisserais pas abattre et je ne me laisserais pas non plus emmener par le vent noir et violent. Je resterais solide au commande de mon bateau! De retour chez soi, les gens qui vous aimes ce réunissent pour fêter votre retour. Ils sont si heureux que vous soyez de retour, finit leur souffrance et leurs inquiétudes, ils savent que vous êtes sortie d'affaire. Ils n'en ont jamais douté, ils le savaient! Ils savaient que vous étiez un combattant. Ils n'attendaient rien d'autre de vous, ils n'auraient pas fait mieux.Ils vous regardent avec de grands yeux admiratifs... Lorsque la fête ce termine, on ce pose, fatigué, abattu, portant les séquelles d'un combat, contre le vent. Puis... on ce rappel...de notre voyage. Du risques que l'ont à pris de naviguer sans carte. On ce rappel de cet iceberg si blessant. On ce rappel de notre parcours, celui qui n'avait pas toujours de sense. Celui qui nous menait ou bon lui semble à seul force du vent...mais on ce rappel aussi de ce goût de sang. Ce goût si présent qui excitent nos papilles et nous rappels que nous sommes autrement...Un instinct animal si fort, si envahissant qu'il est bon...qu'il nous détruit par sa force. Contrôler cette force, contrôler cet instinct pour en faire quelque chose de vrai de fort de beau d'excitant de vivant. Maîtriser cette force au fond de mes entrailles pour lui donner un sens, pour lui donner un job. Dresser l'animal pour qu'il nous ne tue pas. Mon refuge devient trop petit, je m'étouffe, il me faut de l'espace, il me faut de la place. Ma peau me serre, elle ne me convient plus. Elle me tient trop chaud. Je veux être légère, je veux être puissante, je veux être calme. Je veux reprendre mon navire, je dois apprendre à déchiffrer cette carte, je dois apprendre à maîtriser le vent. Je dois expliquer aux gens qui me retiennent, que malgré leur force c'est en vain. Il faut qu'ils me laisse partir dans ce monde violent et révélateur. Je veux être confronter, je vais sentir ce goût de sang. Personne ne me retiendra, je ferais ce que j'ai à faire.Je m'en fiche des conséquences, je m'en fiche de risquer à nouveau , je la perdrais un jours au l'autre de toute façon cette vie. Je veux parcourir l'océan en restant maître de mon navire, je veux narguer ces requins impuissants. Je veux leur apprendre à être sympa, je veux qu'ils ne soient plus excité par ma peur... Je n'aurais plus peur. Je changerais ce que j'ai à changer pour enfin laisser parler mon essence, ma force, ma puissance, mon amour, mon calme, ma vérité...Cet Instinct LE MIEN...sans oublier qu'il est si simple d'oublier et de ce laisser porter par le vent...ce vent vicieux qui nous reprend si l'on oublie qui l'ont est et qu'on ne s'impose pas dans l'océan de notre vie...
...alors choisissez d'être océan plutôt que d'être homme...

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